Écrivain, peintre, metteur en scène

La voix de Valère Novarina

sous la direction de Pierre Jourde, Paris, L’Harmattan, « L’Écarlate », 2004.

« Lorsque l’on découvre l’œuvre de Valère Novarina, immédiatement sa nécessité apparaît. Quelque chose d’essentiel manquerait, sans elle, à la littérature contemporaine. Ce mélange de comique et de pathétique. De gravité et de loufoquerie. D’exigence et d’évidence. Cette manière de transfigurer la vie dans ses aspects les plus humbles, les plus quotidiens, les plus ridicules, les plus honteux parfois. Le théâtre de Novarina, c’est d’abord une pure jouissance du langage, de l’invention, du jeu, de la surabondance verbale. Contre le langage précuit et prédigéré de la communication et de l’information, contre les idiomes technisistes, contre la respectabilité littéraire, cette œuvre offre une ouverture et une respiration, elle restitue à la parole sa dimension sacrée. »

SOMMAIRE


• « Introduction », Pierre JOURDE, p. 7-13.
• « Je cherche la quadrature du cercle », Céline HERSANT, p. 15-32.
• « La parole visible (Les voix d’apparition) », Jean-Luc Steinmetz, p. 33-42.
• « “Je suis personne” ou la voix lyrique sans sujet », Christine RAMAT, p. 43-55.
• « La scène se joue au présent d’interpellation », Didier PLASSARD, p. 57-76.
• « Une voix en travail : Le Monologue d’Adramélech  », Jean-François PERRIN, p. 77-99.
• « Carnets et manuscrits de La Scène  », choisis par Céline HERSANT, p. 105-128.
• « L’ouïe peint : la voix et la vision dans l’œuvre de Novarina », Bernadette BOST, p. 129-140.
• « L’espace de la parole », Maria RICCARDA BIGNAMINI, p. 141-161.
• « Déflagration poétique et chair de l’acteur », Louis DIEUZAYDE, p. 163-171.
• « Le dernier des romantiques », Jean-Marie THOMASSEAU, p. 173-187.
• « Novarina, poète des amours premières », Christine SERRE, p. 189-199.
• « Valère Novarina n’est pas muet, il est muant », Jean-Pierre KLEIN, p. 201-216.