Écrivain, peintre, metteur en scène

Trois jours avec Valère Novarina à la Maison de la Poésie

du 18 au 20 février 2014 à la Maison de la Poésie - Paris

Maison de la Poésie à Paris
Passage Molière
157 rue Saint-Martin
75003 Paris
Réservations du mardi au vendredi de 14h à 18h sur place
ou par téléphone au 01 44 54 53 00

Maison de la Poésie

MARDI 18 FÉVRIER À 19H30 :

Lecture par Valère Novarina de L’Envers de l’esprit et autres textes.
Suivie de The Animal of time, version américaine du Discours aux animaux
Par Chris Kayser
Conception de Valéry Warnotte (en anglais surtitré)

The Animal of Time, adaptation du Discours aux Animaux en anglais et en musique : Valère Novarina est traduit dans une vingtaine de langues, mais curieusement très peu en anglais. C’est à cette tâche de « pionnier » que Valéry Warnotte s’attèle et nous présente ce soir une première version américaine de ce texte. « L’enjeu de cette aventure est de se concentrer à nouveau sur la perception du théâtre et de la littérature française aux États-Unis, par le prisme de la traduction et l’acculturation. Cette aventure se veut un miroir de notre époque, de notre culture et d’une génération à mi-chemin entre le Mainstream et l’Underground ». Valéry Warnotte
Adaptation et mise en scène : Valéry Warnotte, Compagnie de L’Intervention – Traduction : Amin Erfani – Avec Chris Kayser et les musiciens Fred Lamarre & Adrien Tronquart – Programmation vidéo : Charlie Windelschmidt.
Création à DSN Scène Nationale à Dieppe en février 2014, avec le soutien de l’Université de Chicago.

MERCREDI 19 FÉVRIER

À 19H
Projection de Ce dont on ne peut parler, c’est cela qu’il faut dire de Raphaël O’Byrne. Coproduction Arte France, Les Films à Lou, 65 min, 2002.

À 20H30
L’Inquiétude de Valère Novarina
par Stanislas Roquette
Mise en scène de Céline Schaeffer
« Un homme parle à des animaux, c’est-à-dire à des êtres sans réponse. Il parle à trois cents yeux muets. Il prononce Le Discours aux animaux, une navigation dans l’intérieur, c’est-à-dire d’abord dans sa langue et dans ses mots. Un homme parle à des animaux et ainsi il leur parle des choses dont on ne parle pas : de ce que nous vivons, par exemple, quand nous sommes portés à nos extrêmes, écartelés, dans la plus grande obscurité et pas loin d’une lumière, sans mots et proches d’un dénouement. » Valère Novarina

JEUDI 20 FÉVRIER 20H30

Le Discours aux animaux de Valère Novarina
Par André Marcon
L’Animal du temps aux éditions P.O.L. a été créé, une année avant sa publication, par André Marcon au Théâtre des Bouffes du Nord, dans le cadre du festival d’Automne à Paris. Le spectacle a été joué en tournée, puis repris dans le cadre du Festival d’Avignon en 1987. Depuis sa création, André Marcon l’a repris à quelques occasions qui sont à chaque fois l’opportunité de découvrir ou de revoir ce merveilleux spectacle qui a fait date.
« Depuis une vingtaine d’années, on me demande régulièrement de reprendre Le Discours aux animaux. A chaque fois, des éléments nouveaux m’apparaissent. Ce n’est jamais la même chose qui s’offre. Un peu comme une forêt que l’on connaît bien mais qui ne se présente jamais sous le même jour selon la lumière, l’heure ou le temps qu’il fait. Aujourd’hui, je crois que je suis plus calme vis-à-vis de cette écriture, plus serein, ce qui fait que la promenade dans le texte est moins agitée, sans doute plus détaillée. De façon générale, je crois que les reprises bonifient toujours les représentations. »
André Marçon, extrait de La Terrasse, mai 2007.

Marion Chénetier-Alev et Claude Buchvald seront présentes durant ce cycle consacré à Valère Novarina et dédicaceront leurs ouvrages :
Marion Chénetier-Alev, Valère Novarina. L’organe du langage, c’est la main, Editions Argol, 2013.
Claude Buchvald, Valère Novarina en scène, Presses Universitaires de Vincennes.