Écrivain, peintre, metteur en scène

Le Lavoir Moderne Parisien

LE LAVOIR MODERNE PARISIEN fête ses vingt ans, en janvier 2006, avec une programmation consacrée à l’oeuvre de Valère Novarina.

LE LAVOIR MODERNE PARISIEN fête ses vingt ans, en janvier 2006, avec une programmation consacrée à l’oeuvre de Valère Novarina (sous réserve de modification) :
 Du 11 au 27 janvier, à 19h15, L’Avant-dernier des hommes , mis en scène par Claude Buchvald avec Claude Merlin. Compagnie Claude Buchvald
 Du 10 au 27 janvier, à 21h, L’Opérette imaginaire , mis en scène par Marie Ballet et Jean Bellorini – Cie Air de Lune
 Du 31 janvier au 10 février, à 21h, Devant la parole , mis en scène par Louis Castel – Le Théâtrographe
 du 1 er au 10 février, à 19h15, Le Monologue d’Adramélech, par Régis Kermorvant et Bastien Theilliez – Cie Claude Buchvald
 Du 14 au 24 février, à 21h, Vous qui habitez le temps , mis en scène par Nicolas Goussef – Théâtre Qui
 le 15 février, à 19h15, Le Discours aux animaux , par André Marcon
 du 16 au 19 février à 19h15 et 16h00, Pour Louis de Funès , par la compagnie La mémoire et l’instant, avec Michel Sigalla
 du 23 au 25 février à 19h15, 2587 gestes jetés du Drame de la vie, par la compagnie L’Eternue
 Les 14 janvier et 25 février, Festin Novarina , concert de Christian Paccoud
 du 10 janvier au 25 février, exposition – maquettes de décors, dessins et toiles de Valère Novarina.


« Lorsque j’ouvrais le lavoir moderne parisien
en février 1986, Valère Novarina concoctait sa première mise en scène avec Le Drame de la vie . L’anniversaire de 20 ans devant se célébrer comme un festin de théâtre fait d’humanité, de langues et de désirs anthropophages, je proposais à Valère de s’associer un temps à l’espace ; le lavoir s’étant largement nourri
de cette rencontre fructueuse avec l’auteur d’une langue qui déguste
en mots en compositions variés et rend une nature humaine complexe
mais curieusement digeste.
"J’entendais le temps avec mes oreilles.
La langue française était mon professeur d’inconnu.
J’ai demandé à l’Animal du temps de me manger. J’étais sur
terre non pour être homme, mais pour émettre sans cesse des figures
humaines."
Ceci entendu, l’émetteur de figures humaines, Valère, et le passeur de formes vivantes et comestibles, moi-même, vous proposent une variété d’aliments, de victuailles de mots, de mets de chairs, de paroles dégluties : "Il aurait voulu refaire toute la chair à partir des paroles". »
Hervé Breuil, direction artistique, extrait du programme du LMP