Écrivain, peintre, metteur en scène

Le théâtre de Valère Novarina. Une scène de délivrance

sous la direction de Louis Dieuzayde, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, « Textuelles », 2004.

L’œuvre de Valère Novarina a opéré, au sein de l’esthétique théâtrale contemporaine, une profonde rupture en proposant une nouvelle assignation et conjugaison des paramètres fondamentaux du théâtre : corps et parole, regard et écoute, tragique et comiques. La scène théâtrale est ainsi (re)devenue le lieu d’un questionnement philosophique, d’une pensée et d’une poésie actives, tout en réanimant une modalité festive et des traditions spectaculaires populaires. Il s’agit dans cet ouvrage de cerner les « voies » de
la langue et de la dramaturgie novariniennes afin d’appréhender ce qui est proposé à l’acteur comme transformation possible de son action scénique et au spectateur comme expérience singulière dans ses perceptions et ses représentations.

SOMMAIRE

« Avant-propos », Louis DIEUZAYDE, p. 5-7.

La langue novarinienne : éléments de généalogie
« Du corps inouï au verbe impensé », Bernadette BOST, p. 13-21.
« Au pied de la lettre ou les indications chienniques de la mysancène », Jean-Marie THOMASSEAU, p. 23-35.
« La fabrique continu du texte : généalogie de La Chair de l’homme et de ses cinq réécritures », Céline HERSANT, p. 37-57.

Traduire ou réécrire :
récits d’expérience

« Derrière le logos », Louisa MITSAKOU, p. 61-65.
« Le dé et l’aimant », Gioia COSTA, p. 67-72.
« Traduire l’intraduisible : essai de relecture du théâtre de Valère Novarina à travers l’expérience russe »,
Ekaterina DMITRIEVA, p. 73-89.

Pour une politique du rire
« Le carnaval des langues », Christine RAMAT, p. 93-124.

Acteur et drame de la parole
« L’écriture novarinienne face à l’Ecole de Constantin Stanislavski », Cristophe FEUTRIER, p. 127-135.
« Le Jardin de reconnaissance  : fragments de répétitions », Nanouk BROCHE, p. 137-159.
« Pour ou contre Louis de Funès : ambiguïtés de l’acteur novarinien », Marion CHENETIER, p. 161-169.

Espace et temps : lectures philosophiques
« Pour une pensée dramatique », Marco BASCHERA, p. 173-182.
« A propos de Valère Novarina : d’un mortel incommensurable », Marie-José MONDZAIN, p. 183-196.
« L’acteur sacrifiant », Valère NOVARINA, p. 197-201.